Explicatif sur les différents langages PNL Hypnose et Clean Language

Explication des 3 langages


Ces 3 langages, bien que différents, permettent au Coach d’accéder assez rapidement à de l’information à laquelle le sujet n’a pas accès consciemment. Plusieurs langages peuvent être utilisés au cours d’une même séance.


Langage PNL

C’est le « PARLER PRECIS ».  

 

Il a été conceptualisé par Richard Bandler et John Grinder au début des années 1970. Par opposition au Milton-Modèle, on parle de Méta-modèle.

C’est un langage sensoriel qui permet de passer les barrages des filtres personnels du sujet pour lui permettre d’accéder à ses processus internes. (Structure de surface et structure profonde).  Il s’adresse directement au cerveau gauche impacter le cerveau droit.  Il ne nécessite donc aucun état de conscience modifié et peut être appliqué sur n’importe quel sujet et à n’importe quel moment (du moment que celui-ci soit conscient).

C’est un langage qui est centré sur l’autre, et donc qui nécessite le respect de la personne, une bonne synchronisation, un bon calibrage et un niveau de reformulation important. 

Il est la fois basé sur la posture, le rythme, la tonalité de la voix, les gestes, la respiration, les intonations et tout ce que peut représenter le para-verbal. Il présuppose donc le respect de la carte du monde du sujet (acceptation de ses critères et valeurs).

Le praticien utiliser des « clés d’accès » au système de représentation interne du client pour comprendre ce système de représentation, et ainsi adapter son canal de communication à celui de l’autre. L’information transmise ou obtenue étant très proche de la « réalité » du sujet, le praticien pourra alors comprendre et travailler sur l’expérience intérieure de son patient.

 

Langage Hypnose

C’est le « PARLER FLOU ».  

 

Il a été conceptualisé par Milton Erickson. En PNL, on parle aussi de Milton-Modèle.

C’est un langage inductif qui va «transporter » le sujet dans un état de conscience modifié (c’est la transe). C’est un langage qui fait appel au cerveau droit. 

L’idée, c’est que lorsque le praticien a plongé son sujet dans un état de transe, il va pouvoir faire une induction à son patient de façon à ce que ce dernier comprenne et/ou ressente une partie du vécu du praticien. L’inconscient du sujet va alors utiliser cette compréhension pour la transférer à son propre vécu.

Tout ce qui est en rapport avec le corps va permettre d’entrer profondément en transe. à l’inverse, tout ce qui ramène à l’esprit va faire sortir de l’état de conscience modifié (obligeant le sujet à réfléchir et donc à reprendre conscience).

Le langage hypnotique est en quelque sorte un amplificateur qui va permettre au sujet d’avoir des réactions plus intenses. Il a donc un impact plus important que le langage courant.

La manière dont le praticien dit les choses est plus important que le contenu. Les éléments sensoriels ainsi que le  rythme de la voix, le ton, la fluidité vont favoriser l’induction verbale.

 

Clean Language

C’est le « PARLER PROPRE ».  

Il a été inventé au début des années 1980 par David Grove. 

C’est un langage métaphorique qui va aider un client à découvrir et modeler par lui-même ses représentations son modèle du monde. 

Il s’adresse au cerveau droit et ne nécessite pas que le client se trouve dans un état de conscience modifié. Il permet de décrocher du mental. La personne va pouvoir rester active.

L’utilisation de ce langage est très adaptée pour le travail avec les enfants, les ados, mais aussi avec toutes les personnes « en contrôle » (qui sont trop en contact avec leur cerveau gauche).

Le praticien se nomme le facilitateur. Il procède à un questionnement ouvert, tourné vers la symbolique et la métaphore. 

L’idée, c’est que plus le sujet va être dans son unique représentation du monde, et plus la métaphore va durer longtemps (et donc être puissante dans sa symbolique).

 Dès que le sujet se retrouve « pollué » par un détail qui ne lui appartient pas la métaphore cesse, pour permettre au sujet de comprendre cet élément extérieur (et donc perd de son efficacité).

Le facilitateur se doit d’utiliser au maximum les attitudes, séquences et mots exacts du client, en utilisant le moins possible toute autre information présupposée (para-verbal par exemple).

Pour faciliter la représentation symbolique, le facilitateur va demander à son client « c’est comme quoi ? »

 



En conclusion, ces 3 langages diffèrent dans leur manière d’intervenir auprès du sujet, mais se rejoignent dans leur finalité : obtenir de l’information.

 

Ces 3 langages sont accessibles à n’importe quelle personne désireuse de se l’approprier. Ils s’acquièrent par l’apprentissage et l’entrainement répété. 

 


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